Breaking Smart - Demain, j'ai ORAL de Français !
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Les liaisons dangereuses de Laclos en 25min
🧠 Maîtrise Les Liaisons dangereuses de #Laclos en 25min pour cartonner à ton oral de Français.
Nina revient de manière claire et concise sur les différents aspects de cette œuvre, notamment sur le genre épistolaire et la notion de libertinage.
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Ce podcast est divisé en 4 parties :
👉🏼 Brève biographie de Laclos 01:03
👉🏼 Contexte historique et littéraire 02:41
👉🏼 Bref résumé de l'œuvre 07:59
👉🏼 Thèmes et axes d'analyse pour cartonner à l'oral de Français 10:22
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🤗 Merci de nous avoir écoutés !
Bonjour à tous ! Aujourd'hui, nous allons parler du roman épistolaire de Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, publié en 1782. Je vous retrouve aujourd'hui pour vous aider à mieux connaître cette oeuvre pour votre examen oral de français. Parce que pour chaque oral vous avez besoin pour chaque oeuvre de connaître certains éléments indispensables. C'est à dire une brève biographie de l'auteur, le contexte historique et littéraire de l'oeuvre ainsi que les principaux thèmes et axes d'analysé de l'oeuvre. L'idée est qu'après ces trente minutes passées avec moi vous maîtrisiez suffisamment l'oeuvre pour très bien vous en sortir pendant lors de votre oral de français. Nous allons donc commencer par une brève biographie de l'auteur Pierre Choderlos de Laclos. Il naît en 1741 à Amiens dans une famille de petite noblesse. Il s'engage dans l'armée et il mènera une grande carrière. Pendant ses temps libres, il commence déjà à écrire. Il entame Les Liaisons dangereuses en 1778, qui sera donc publié en 1782. Au moment de la publication, le roman connaît un énorme succès. Mais ses supérieurs à l'armée considère que c'est une attaque à la noblesse et donc une grave faute militaire. Par la suite il rédige l'essai Des femmes et de leur éducation, en 1783, où il questionne les moyens de perfectionner l'éducation des femmes et donc s'interroge plus largement sur leurs positions, ce qui est assez typique des réflexions du siècle. Il quittera l'armée en 1788, avant de s'engager pendant la Révolution française en 1789 au côté du Duc d'Orléans, (il va même organiser les troupes de la République pendant la bataille de Valmy en 1792). Il fera par la suite la connaissance de Napoléon Bonaparte et adoptera ses idées. Il meurt des suites de dysenterie et de paludisme en 1803. Il a écrit de nombreux textes variés mais la postérité a retenu quasiment uniquement Les Liaisons dangereuses. Par rapport au contexte littéraire et historique de l'oeuvre, il faut d'abord parler du Siècle des Lumières. En effet, étant publié en 1782, le roman est au coeur du Siècle des Lumières. Les Lumières sont un courant littéraire et philosophique européen basé principalement sur la raison. Les philosophes des Lumières combattent trois sources d'idées : la religion, la tradition et l'État. On recherche la vérité, et on combat l'injustice et l'ignorance. Même s'il n'est pas forcément évident de rattacher directement Laclos au Siècle des Lumières au contraire d'écrivains comme Diderot ou Rousseau, certaines de ces idées et thématiques qu'il traite dans ses textes peuvent y être liées : il a écrit comme on l'a dit plusieurs traités sur l'éducation des femmes. Par exemple ce sont des questions qu'on retrouve dans le roman, notamment au travers des figures de Merteuil et de Cécile de Volanges. Le second élément central est le libertinage. Le texte est vraiment à comprendre un peu plus largement dans le contexte du libertinage. Ce terme est assez ancien et a désigné des réalités diverses. À l'origine, il désigne un attachement à la liberté mais il prend un sens négatif au XVIe siècle quand il commence à désigner les personnes se distanciant de la religion. À partir de ce moment-là, on va commencer à assimiler les personnes qui contestent la religion à des débauchés, notamment sexuels. Au XVIIe siècle, le libertinage est vraiment condamné, par des procès par exemple où les penseurs risquent la mort car ils n'hésitent pas à aborder des thèmes blasphématoires et sexuels. La littérature commence déjà à mettre en scène des libertins comme, le célèbre Don Juan de Molière, le séducteur infidèle et inconstant. Mais en parallèle de cette définition assez extrême et qui concerne les comportements, qu'on a appelé le "Libertinage de moeurs", on parle aussi de libertinage "érudit" qui désigne simplement un mouvement de pensée qui défend l'esprit critique. Au XVIIIe siècle on parle surtout de libertinage pour désigner une obsession de la séduction, un attachement au plaisir sensuel. C'est une société très attachée à la jouissance et au luxe. Beaucoup d'auteurs décrivent ces comportements comme Marivaux, mais surtout Crébillon fils, l'auteur qui met le plus en scène les libertins. Il écrit des récits épistolaires, des textes à la première personne, des dialogues. La séduction libertine qu'il décrit est très codifiée. À la fois on parle de séduction et de sexualité mais en même temps on le dissimule. C'est surtout sur le modèle de Crébillon fils que Laclos écrit Les Liaisons dangereuses en reprenant sa "littérature de la séduction", avec une concurrence entre les libertins, l'importance du mensonge, et de la manipulation. Le second élément important est le scandale. À sa sortie, le roman fait véritablement scandale. On reproche à Laclos d'avoir mis en scène des personnages immoraux et on l'identifie aux personnages. cette ambiguïté est encore renforcée par la vie traditionnelle de Laclos qui était dénuée de scandales car il était un bon mari et père de famille. On a souvent hésité sur l'interprétation de cette oeuvre : critique des libertins et de leur valeurs immorales ou au contraire apologie comportement là ? Car les libertins, malgré leurs actes, sont quand même les héros du roman et on se surprend parfois à les admirer. Au XIXe siècle, le roman ira même jusqu'à être censuré en France. Ce n'est que dans la milieu fin du XXe siècle que le roman deviendra un classique et qu'il sera enseignée dans les programmes scolaires. Enfin, le dernier élément de contexte c'est le genre du texte c'est un roman épistolaire. C'est-à-dire un roman par lettres à la fin du XVIIIe. Ce n'est pas forcément original de choisir la forme de l'épistolaire pour un roman. C'est vraiment le genre dominant pendant la deuxième moitié du XVIIIe siècle. On peut citer par exemple Les lettres persanes de Montesquieu en 1721 et La Nouvelle Héloïse de Rousseau en 1761 dont s'inspire Laclos notamment (il cite la préface à la Nouvelle Héloïse au début des Liaisons dangereuses : "J'ai vu les mœurs ceux de mon temps et j'ai publié ces lettres".). La plupart des auteurs de récits épistolaires utilisent la stratégie de dire que ces lettres sont authentiques, c'est une stratégie d'auteur parce qu'en effet ce ne sont pas d'authentiques lettres, mais bien des romans. Nous allons maintenant rapidement résumer le texte. C'est un roman épistolaire donc composé de lettres. Comme on l'a dit, cette lettre nous raconte principalement les stratégies et machinations de deux libertins, le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil. Ces anciens amants se racontent leurs exploits de séduction, motivés par un esprit de compétition certain. Au début du roman Merteuil cherche à se venger de son amant le Comtee de Gercourt qui l'a repoussé. Ce dernier est promis à une jeune femme, Cécile de Volanges. Pour concrétiser sa vengeance, Merteuil demande à Valmont de séduire et donc de déshonorer la jeune fille avant son mariage avec Gercourt. En échange de ce "service", la marquise promet à Valmont des relations charnelles. Valmont accepte le pari, mais entre-temps, il se fixe plutôt le défi de séduire la très pieuse Présidente de Tourvel, réputée pour sa vertu intouchable. Il arrivera finalement à la séduire, mais commencera lui-même à éprouver des sentiments. En parallèle, Cécile de Volange tombe amoureuse de son professeur de musique, le jeune Chevalier de Danceny, liaison qui sera encouragée à la fois par Valmont et Merteuil, car elle permettrait de déshonorer la jeune Cécile avant son mariage. Mais c'est finalement Valmont lui-même qui entamera une relation charnelle avec Cécile, brisant à la fois sa relation avec Danceny et la possibilité de se marier avec Gercourt. Même si le contrat est finalement rempli, Merteuil refuse de s'offrir à Valmont, une forte dispute commence et, par jalousie, elle ne force à rompre avec la Présidente de Tourvel pour laquelle il avait pourtant des sentiments. Cette dernière meurt de chagrin et de déshonneur, suivi par Valmont blessé à mort dans un duel avec le chevalier Danceny provoqué par Merteuil. Mais avant de mourir, Valmont a le temps de transmettre les lettres compromettantes échangées avec la Marquise, dont le vrai visage est désormais révélé. Elle perd tout ce qu'elle avait construit jusque-là et s'enfuit en Hollande, défigurée par la petite vérole. Maintenant, je vais vous parler des thèmes principaux de l'oeuvre pour que vous puissiez, quel que soit le passage sur lequel vous tombez à l'oral, les ressortir et les utiliser dans votre analyse. Un premier thème central est celui du libertinage et de la stratégie militaire. Nous l'avons dit, Merteuil et Valmont sont les figures typiques des libertins de moeurs. Ils conçoivent les relations amoureuses et charnelles de la même manière qu'un combat qu'il faut absolument remporter. Le champ lexical oscille entre celui de la guerre et de la chasse (on invente des stratégies contre son ennemi, on track sa proie jusqu'à ce qu'elle cède). Comme on peut le voir dans les citations suivantes : "Sûrs de saisir ma proie si je pouvais la joindre, je n'avais besoin de ruse que pour m'ont approcher (...)" (à la lettre 96). Ou encore : "(...) c'est une victoire complète, achetée par une campagne pénible, et décidée par de savantes manoeuvres. (...) J'ai forcé à combattre l'ennemi qui ne voulait que temporiser..." (à la lettre 125) C'est intéressant de lier cet élément-là à la carrière militaire de Laclos. Le libertinage de Valmont et de Merteuil est cependant passablement différent notamment en raison de leur sexe. Valmont ne se cache absolument pas et tout le monde connaît sa réputation de grand séducteur et de libertin. Au contraire, Merteuil est obligée de dissimuler ses activités pour maintenir une image immaculée de tout scandale. Lié à cela, nous trouvons forcément le thème du mensonge et de la dissimulation. À la manière de comédiens, Merteuil et Valmont ne cessent de jouer des rôles pour faire céder leur proie. Cela véhicule une image hypocrite et pessimiste de la société. Cependant, ces machinations paraissent tellement ingénieuses qu'on se surprend parfois à admirer les libertins est leurs stratégies parfaitement huilées. On aimerait même que leurs manigances se concrétisent. Cette adhésion à leur comportement est encore renforcée par le fait qu'on accède à leur point de vue grâce aux lettres et que c'est par leurs yeux qu'on voit toute l'action se dérouler. En plus, les personnages moralement plutôt bons comme Tourvel, Volanges, etc. ne sont pas les personnages auxquels on s'attache le plus car leur naïveté et leurs faiblesses sont soulignées tout au long du roman. Cette ambiguïté est à l'origine du scandale que nous avons évoqué plus haut : on ne sait pas réellement qui condamner dans le roman, de quel côté se ranger. L'hypocrisie généralisée et la perversité des rapports peut déranger et explique la censure qu'a subi le roman au siècle suivant. Cependant, pour compenser cet aspect subversif, Laclos a mis en place une série de stratégie pour injecter une certaine morale dans l'oeuvre : d'une part, la fin très négative des libertins qui sont "punis", et d'autre part des mises en garde dans le paratexte. Avant le roman, il y est en effet à la fois un Avertissement de l'éditeur et une Préface du rédacteur. L'Avertissement de l'éditeur nous donne la piste du roman, au contraire de la Préface du rédacteur qui avance que ce n'est qu'un recueil de lettres authentiques qu'il a souhaité montrer au public pour leur faire comprendre l'hypocrisie du monde. Donc, on utilise dans l'hypothèse d'authenticité. L'auteur se dédouane des actes qui sont présents dans les lettres. Ces stratégies paraissent quand même assez superficielles parce que d'une part, oui les libertins finissent mal, mais les bons personnages aussi. Et d'autre part, parce qu'on est assez conscient que la revendication d'authenticité est construite de toutes pièces par l'auteur. On sait que ce ne sont pas de véritables lettres. Mais l'intérêt réside justement dans cette ambiguïté d'interprétation qui accompagne la lecture. On retrouve également ce qui caractérise le libertinage de moeurs, c'est-à-dire l'importance de la sexualité, souvent présentée assez crûment mais toujours dans des termes relativement évasifs. Un second thème central dans le roman est celui de l'amour. Malgré l'aspect très cynique dans les machinations des libertins, l'amour réussit à se frayer un chemin dans l'oeuvre. D'abord au travers des personnages de Cécile de vVolanges et du Chevalier Danceny qui illustrent les amours naïfs, maladroits et intenses de jeunesse. C'est que cette liaison hors mariage est évidemment condamnée à rester secrète dans la société du XVIIIe siècle, et elle connaîtra un dénouement dramatique, quand, après que la mère de Cécile a enfin concédé à choisir Danceny plutôt que Gercourt pour le mariage de sa fille, elle découvre le déshonneur de Cécile parent Valmont et l'envoie au couvent. Cécile et Danceny avaient par ailleurs cédé parallèlement aux avances du Vicomte et de Merteuil, ce qui montre la perte d'une innocence pure de la part des deux adolescents et la perte de l'idéal de leur amour. Ensuite l'amour touche également Valmont qui, en tant que libertin, doit justement éviter à tout prix ce sentiment qui lui fait perdre sa froideur stratégique et qui ajoute des émotions et donc de la confusion là où il ne doit y avoir que des machinations. Lorsqu'il commence à éprouver des sentiments pour Tourvel, Merteuil se moque de lui sur un fond de jalousie, ce qui montre bien la dissociation claire qu'il doit y avoir entre amour et conquête pour les libertins. C'est piqué dans son honneur que Valmont va rentrer dans le jeu de Merteuil et rompre violemment avec Tourvel pour prouver à la Marquise qui n'est pas attaché. Mais il s'est fait vulgairement prendre au piège et, en cela, a perdu tout ce qu'il avait réussi à construire : car Tourvel meurt, et il ne récupè même pas Merteuil. L'amour est donc quand même thématisé dans l'oeuvre, mais de manière assez désenchantée et ne semble jamais durer. Celui qui l'éprouve semble être condamné à la mort, au malheur, au désenchantement ou au déshonneur. Un autre thème important dans l'oeuvre est celui de la condition des femmes. Le thème de l'éducation des femmes et de leur égalité avec les âmes était un thème très cher à Laclos, comme nous avons pu le voir dans sa biographie avec notamment ses essais sur l'éducation des femmes. Les Liaisons dangereuses ont même parfois était considérées comme un roman "féministe" (même s'il faut faire attention à l'anachronisme) dans la mesure où est mise en scène une femme forte, indépendante, qui prend en main son existence et qui se joue des autres : la marquise de Merteuil. La célèbre lettre 81 montre comment elle s'est construite elle-même pour mettre en place son empire libertin et contrôler son monde. Elle défend en cela les idées des Lumières mais simplement pour sa propre émancipation. Elle a créé sa propre éducation libertine en s'inspirant de l'hypocrisie qui régnait dans le monde. Elle a choisi le chemin du libertinage pour justement s'extraire de sa condition de femme soumise, comme on peut le voir dans cette citation de la fameuse lettre 81 : "Je dis mes principes, et je le dis à dessein : car ils ne sont pas, comme ceux des autres femmes, donnés au hasard, sans examen est suivis par habitude, ils sont le fruit de mes profondes réflexions ; je les ai créés, et je puis dire que je suis mon ouvrage". Dans cette lettre 81, elle décrit aussi les manques claires de l'éducation des jeunes filles, qui deviennent des êtres naïfs est sous contrôle. Elle condamne également la différence de traitement entre les hommes et les femmes dans la mesure où ces derniers ne sont jamais condamnés pour leur comportement et peuvent agir en pleine lumière impunément sans risquer que ce soit comme on peut le voir avec Valmont. Son libertinage à elle est donc secret elle ne peut pas recevoir de la reconnaissance au contraire à nouveau de Valmont qu'on admire pour ses stratagèmes. Ceci est également souligné par le destin de Cécile qui se retrouve brisée et qui perd tout après une simple liaison avec Valmont. Les femmes n'ont pas le droit à l'erreur et le moindre faux pas est condamné. Tourvel va même jusqu'à mourir car son déshonneur et son chagrin sont tels. Il faut encore souligner la forme du roman. Nous l'avons dit, c'est un roman épistolaire, c'est-à-dire un roman par lettres. La forme épistolaire permet toute une série de stratégies de la part de l'auteur. Elle permet, dans un premier temps, une richesse des points de vue. Chacun décrit les choses de la manière dont il les a perçues donc on a accès à plusieurs focalisations différentes et donc plusieurs réalités différentes. Cela permet de diversifier la réalité et la comprendre sous de nombreuses facettes selon l’âge, le sexe, l’expérience, la position des personnages. On a un même événement qui peut être raconté par différents personnages par ex. rencontre à l’Opéra est racontée par plusieurs correspondants (lettres 136, 137 et 138). Mais aussi de créer des situations cocasses ou satiriques (c’est-à-dire qui font rire mais aux dépens de quelqu’un) que le lecteur ne peut comprendre que parce qu’il a accès à toutes les lettres et donc à tous les aspects du récit. (Par exemple la très importante et célèbre lettre 48 où Valmont déclare son amour à la Présidente alors qu’il est, au moment d’écrire la lettre, au lit avec une jeune femme comme on l’apprend dans la lettre précédente. Des allusions satiriques sont présentes dans la lettre que seul le lecteur peut comprendre parce qu’il connaît la situation d’énonciation au contraire de Tourvel). Chaque correspondant a par ailleurs son style propre et on reconnaît les différences, les évolutions à chaque lettre. On entre dans l’intimité de chaque personnage avec la forme épistolaire. Cela permet tous les jeux possibles aux libertins qui manipulent leur correspondance et on perçoit à chaque fois le rôle qu’ils se mettent à jouer selon leur correspondant. On voit facilement leur duplicité. Chaque mot peut revêtir un sens double. Les lettres sont également le moyen de mettre en place la stratégie de véracité : il dit que les lettres ont réellement existé. Par ailleurs, la correspondance dépasse souvent le simple couple émetteur et destinataire. En effet, il y a souvent une tiers personne dans cette communication : les libertins qui dictent les lettres aux jeunes gens (lettre 117) ; Valmont qui recopie la lettre de rupture que Merteuil a préparé. En plus, le danger des lettres c’est qu’on peut les transmettre ailleurs, donc elles perdent leur caractère privé et permettent de faire avancer l’intrigue. On voir cela surtout à la fin avec le dévoilement des lettres de Merteuil, ce qui provoque sa perte. Voilà nous avons donc fait le tour des principaux enjeux de l'oeuvre. Voilà, nous avons donc fait le tour des principaux enjeux de l’œuvre. Ce qu’il faut surtout retenir c’est ce libertinage de mœurs des deux personnages principaux qui élaborent des stratégies s’apparentant à celle d’un général de guerre ou d’un chasseur traquant sa proie. L’ambigüité morale de l’œuvre a conduit au scandale de la parution et à la censure des siècles suivants. Enfin, l’œuvre est un espace de réflexion sur la condition des femmes au 18ème siècle et sur leur manque d’éducation. J'espère que cela vous aura aidé et vous pouvez écouter un épisode plus précis sur l'analyse d'un passage de l'oeuvre. Bonne chance pour vos révisions et pour vos examens !